Bonjour mes poulet(te)s, chéri(e)s, pintades et autres cruches (elles se reconnaitront!),
Parce qu'avoir une championne de France de cross-country Vosgienne n'arrive pas tous les ans; parce que ce titre arrive à point nommé pour l'icone régionale qu'est devenue Laurane; parce que même si je ne la connais pas personnellement, je me suis époumoné à chacun de ses passages sur le circuit de la Roche sur Fion; parce qu'elle est belle et qu'elle a gagné son titre de tout aussi fort belle manière; et parce qu'on va pas se mentir: ça fait la bite à AVEC...
JT régional France Télévision 06 mars
Et parce que les vrais journalistes (Ouest france) font ça beaucoup mieux que moi: Inattendue Laurane Picoche ! L’internationale lorraine a surpris toutes les favorites dont Sophie Duarte (3e), au terme d’une course parfaitement maîtrisée. Elle lève les bras au ciel et crie sa joie. Son sourire illumine le visage, ses yeux pétillent à l’infini. Laurane Picoche vient de remporter, à la surprise générale, le titre élite pour sa première participation au championnat de France seniors. Elle n’en revient pas elle-même. « C’est incroyable ce qui m’arrive », lâche la Vosgienne qui, il y a encore une semaine, n’avait pas prévue de courir en Vendée. « C’est Sophie Duarte qui m’a téléphoné et encouragé à venir. Elle m’a dit : « la saison de cross n’est pas finie, engage-toi sur les France ! » La plus forte a gagné...
La favorite désignée, en l’absence de Daunay, pourra longtemps regretter l’invitation lancée à sa copine de l’AS Saint-Rémy Vittel, mais sans rancune. « Il n’y a rien à dire, la plus forte a gagné, reconnaît Sophie Duarte. Je suis déçue mais pas abattue. J’ai dominé tout l’hiver et je me sens actuellement un peu plus fatiguée. Cette baisse de régime m’a été fatale. Celle qui s’impose aujourd’hui a bien joué le coup. » Pour son retour sur la scène hexagonale, six ans après le titre espoir conquis sur les terres de Vichy, Laurane Picoche a fait sa course, sans contrainte, sans pression. « Le fait de ne pas avoir repéré le parcours la veille m’a beaucoup aidé. Je ne me suis pas posée de questions, j’ai couru sans trop cogiter. » A l’inverse de Duarte qui s’est brûlé les ailes dès le départ en suivant le rythme soutenu de la Marocaine Lakhouad et la Tunisienne Boudraa, respectivement première et deuxième à l’arrivée, l’internationale lorraine est restée sagement en retrait. « Sur un parcours très usant, il fallait être prudente et bien gérer son effort. Au fil des kilomètres, je suis revenue dans l’allure. Avec Christine Bardelle, on a repris Sophie et là, je me suis dit que j’avais une chance de gagner. Avant de me lancer sur le 3 000 m steeple, j’ai fait mes armes sur 800 et 1 500 m. Le final était peut-être pour moi. » Loïc TACHON.